Management et valeurs d’entreprise : la pause déjeuner en 2024. 

En 2024, les entreprises en France accordent une importance croissante aux valeurs qu’elles véhiculent. Que ce soit dans l’opérationnel, pour un recrutement ou dans la vision de l’entreprise, les valeurs d’entreprise donnent une motivation, une identité commune. Parmi elles, l’innovation, l’écoresponsabilité et l’inclusion. Alors, avoir des valeurs, c’est une chose. Incarner ces valeurs, c’est les honorer, jour après jour. 

Ainsi, se pose la question : pourquoi pas transformer la routine, en une proposition innovante, éco responsable, qui favorise l’inclusion dans le travail. Oui, il s’agit bien de la pause déjeuner. La pause déjeuner est un moment de détente, un lieu d’échange culturel, propice à la convivialité.

En France, de nombreuses entreprises revoient leur stratégie alimentaire interne pour améliorer le bien-être de leurs salariés, réduire leur empreinte carbone et leur proposer une alimentation plus saine. 

De plus en plus, la presse relate un choc culturel entre les différentes générations. Aujourd’hui, c’est jusqu’à cinq générations qui côtoient le monde de l’entreprise en même temps. Une stratégie gagnante est donc d’appuyer la rencontre, les échanges socio-culturels intergénérationnels. Ce moment d’échange informel est aussi un levier de motivation pour le présentiel. Certaines entreprises françaises se démarquent déjà, par des initiatives innovantes avec la pause déjeuner. Parmi elles, un déjeuner traiteur via une Maison traiteur engagée dans les mêmes valeurs d’entreprise.

D’une part, elles manifestent une culture d’éco responsabilité, et de bien-être social. D’autre part, elles placent la santé de ces collaborateurs au centre du travail. Cela crée une image d’entreprise innovante dans leur stratégie de recrutement. Ainsi, la pause déjeuner devient un acte éthique, engagé et donc attractif. 

En Toscane, plusieurs entreprises intègrent la gastronomie locale dans leur stratégie d’entreprise. Elles valorisent les produits locaux et la cuisine traditionnelle. Cela renforce leur ancrage territorial tout en promouvant une alimentation durable. Ainsi, la pause déjeuner devient un point central pour incarner des valeurs de valorisation du patrimoine culturel, des valeurs écologiques et sociales.

En France, la stratégie alimentaire interne est déjà au centre de la vision d’entreprise, notamment chez nos grands groupes :

Danone : en 2023, 80 % des produits proposés dans leurs espaces de restauration étaient issus de producteurs locaux et certifiés bio, selon un rapport interne. 

Schneider Electric : l’entreprise a transformé ses espaces de restauration en collaboration avec des entreprises comme Elior et Compass Group. Ils proposent un modèle de cantine flexible et connectée permettant aux employés de choisir des repas adaptés à leurs besoins nutritionnels grâce à une application mobile.

L’Oréal : dans une démarche axée sur la santé et le bien-être, L’Oréal offre des repas équilibrés et encourage le flexitarisme dans ses menus. En 2024, environ 50 % de leurs plats étaient végétariens ou végétaliens. L’entreprise a signé un partenariat avec des fermes locales pour un approvisionnement en circuits courts, réduisant ainsi l’empreinte carbone de ses services de restauration interne de 25 %.

Certaines entreprises préfèrent externaliser leur restauration pour offrir une expérience plus flexible, et surtout plus qualitative à leurs équipes, notamment en faisant appel à des services traiteurs. Pour des séminaires et grands événements internes, les grandes entreprises françaises collaborent déjà avec des traiteurs innovants tels que Lenôtre ou Fauchon. L’idée est d’offrir à leurs employés et partenaires des repas gastronomiques tout en promouvant des valeurs écologiques, avec des plats à faible impact environnemental.

BNP Paribas : la banque fait appel à Foodles, un service de livraison de repas traiteurs permettant aux employés de commander des plats frais et locaux, ajustés aux besoins de chacun. En 2023, cela a permis une réduction de 30 % du gaspillage alimentaire grâce à des systèmes de commande anticipée.

AXA : l’entreprise travaille avec des traiteurs régionaux pour assurer une diversité de plats et s’adapte à la demande de flexibilité des salariés. AXA organise également des journées thématiques et des dégustations qui mettent en valeur des produits bio et locaux.

Quelques PME en zones rurales : de plus en plus, les entreprises de petite et moyenne tailles font déjà appel à des services de boucherie locale ou de traiteurs locaux. En effet, une réunion commerciale à dix collaborateurs est une bonne occasion pour un repas traiteur. Cela renforce les liens, chacun a une composition similaire. Un repas traiteur permet aussi de manger des choses qu’on ne mange pas forcément chez soi : gibier, mezzés, légumes d’autrefois, pâtisserie, etc.

En 2024, une étude de l’INSEE a révélé que 65 % des salariés préfèrent une offre de restauration flexible avec des options de plats à emporter. Les entreprises répondent à cette demande avec des solutions comme des frigos connectés ou bien des distributeurs. Ou encore, des repas traiteurs au format “à emporter”, permettant d’emporter chez soi le surplus, si toutefois il en reste.

De plus en plus d’entreprises, comme Orange, s’associent avec des prestataires pour offrir des menus durables. En 2023, plus de 45 % des entreprises du CAC 40 ont introduit des repas végétariens dans leurs options hebdomadaires.

Les espaces de travail se transforment pour intégrer une alimentation équilibrée. Par exemple, Airbus a introduit des programmes de nutrition avec des conseils sur l’alimentation pour les équipes en télétravail partiel, incluant des paniers hebdomadaires de fruits bio. On peut aussi faire appel à des traiteurs de différentes cuisines du monde. Avec des options végétariennes et véganes de toute sorte, on éduque les salariés par un voyage des sens immersif.

Les événements professionnels sont aujourd’hui l’occasion d’émerveiller les participants via l’expérience gastronomique. D’après une étude de l’UFI (Union des Foires Internationales), les entreprises investissent de plus en plus dans la qualité et l’originalité des prestations de restauration lors de ces événements.

Investissement croissant : en 2024, le budget alloué à la restauration lors des séminaires a augmenté de 12 % en moyenne par rapport à 2023. Les entreprises sont prêtes à investir entre 20 et 30 euros par participant pour une offre de qualité.

Gastronomie locale : De grandes entreprises comme Renault privilégient les produits locaux pour leurs événements afin de promouvoir l’économie régionale et offrir des expériences authentiques. À Lyon, par exemple, certains séminaires incluent des dégustations de spécialités locales comme les bouchées à la lyonnaise, accompagnées de vins régionaux.

Expériences interactives : Les séminaires et congrès incluent de plus en plus des ateliers gastronomiques où les participants peuvent apprendre des techniques culinaires ou découvrir des recettes en lien avec leur région de travail. Par exemple, Sanofi propose des ateliers de cuisine éco-responsable dans le cadre de leurs team buildings annuels.

En tant qu’entreprise française digne de ce nom, la stratégie alimentaire est déjà un vecteur de confiance pour les salariés. En y intégrant la durabilité, le bien-être, ou encore la flexibilité, l’entreprise incarne ses valeurs. Cette mise en pratique a un impact positif fort, à tous les niveaux : recrutement, fidélisation, opérationnel, etc… Que ce soit par le biais de services internes, de collaborations avec des traiteurs externes, ou d’événements. 

Les entreprises doivent placer l’expérience gastronomique au cœur de leur stratégie RH. Cela augmente l’attractivité des entreprises au regard des futurs A-players. Également, cela contribue à la fidélisation des talents. De plus, l’expérience gastronomique renforce la culture d’entreprise et augmente votre capital RSE. Finalement, elle favorise un environnement de travail sain et épanouissant.

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